These aren't secrets, but I haven't told anyone either.
I may sound bipolar but I mostly just write about really great things or really bad things. Extremes, right?
I promise my feelings are continuous over the real emotions.

Sunday, April 7, 2013

Les Rimes de Proust et Ses Souvenirs Involontaires

This is my final french paper from last semester. It get's a little messy towards the end (the part I wrote after 7 am and 5 whipits on the second floor of the library.) I'll try and clean it up later, because I'm still obsessed with the subject matter. I will never forget the moment that I realized that Proust rhymes. Le voila:


Les rimes de Proust dans Du Côté de Chez Swann ne sont pas liées à un endroit, à une incidente, ni à une mode d’expression. Ici et là elles apparaissent, dans une phrase unique, dans tout un paragraphe, ou même dispersé dans des multiples livres si on veut le croire. On pourrait les approcher comme un casse-tête littéraire en cherchant des motifs et motivations, ou les oublier comme une singularité du style Proustien. Mais le rasoir d’Okham demande qu’elles soient moins des symboles, plutôt des utiles. S’elles étaient des symboles, elles persisteraient plus constamment dans le texte, et il y aura un but visible et achevé.  En moments qu’elles sont employées, les rimes (et le rythme, mais ce serait une autre question à explorer) changent le mode de lecture. Elles placent le lecteur dans une incertitude de littérature, poésie, ou chanson. Le lecteur ne sait plus s’il faut en être conscient, ou juste continuer avec l’histoire. La lecture perd son but accepté et devient une expérience de découvert. Dans ces instances des rime intérieures dans la prose, le lecteur se trouve plus près de l’état du narrateur, qui laisse ses souvenirs couler sans être conscient de contenu, ni cherchant ce qui ne se présente pas. 
            Dans l’épisode de la madeleine, le narrateur décrit cet état de souvenir inattendu. Le gout de biscuit lui rend curieux mais sans résolution : « Il l’y a éveillée, mais ne la connait pas, et ne peut que répéter indéfiniment, avec de moins en moins de force, ce même témoignage que je ne sais pas interpréter et que je veux au moins pouvoir lui redemander et retrouver intact, à ma disposition, tout a l’heure, pour un éclaircissement décisif. » (89) Sans savoir le contexte, cette phrase pourrait s’applique au lecteur, qui vient d’apprécier une suite de rimes. Ou, même si le lecteur lit tout le livre sans entendre une rime, c’est probable que la prose semblerait différente, même sans avoir vu le mécanisme.  Au premier gout, l’effet était que « un plaisir délicieux m’avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. » (89) Tout le même, il y a une parallèle entre le lecteur qui trouve cette prose singulier, et le narrateur qui trouve ses souvenirs inattendus.
            Tout comme le narrateur, la première question du lecteur serait probablement « que signifiait-elle? Ou l’appréhender? » (89) à propos de ce nouveau stimulus. Ici se trouve l’élan pour plein d’inquiète sur les signifiances des rimes. Ce départ de la prose habituelle crée un jeu irrésistible, sur tout avec les mots-clefs qui semblent sortir des rimes intérieures. Comme décrit Adam Piette dans son livre Remembering and the Sound of Words « the agonizing of key-words of a read text become the syllabic fragments of a newly fabricated voice of anxiety and literary-critical obsession, » une obsession dont il n’hésite pas de joindre (Piette 87). L’idée que les mots-clefs étaient introduits par exprès est raisonnable, mais il ne suffit pas pour expliquer l’objectif des rimes. Piette trouve « passé » et « moi » comme mots qui résonnent dans le son du texte, deux mots assez logiques. Mais il a aussi trouvé le nom « Tristan » qui écho dans certaines passages, comme un personnage mythique dont le narrateur s’identifie. Il fait une preuve numérique, en montrant que les phonèmes « isse » et « tan » y apparaissent plus souvent que dans le Français hors de Proust.
Ce ne sont pas des motifs facilement trouves, et ne seront pas apprécié avec le lecteur typique. Sans décompter la théorie de mots-clefs, on peut très bien supposer qu’il y a des autres raisons pour les rimes qui ne demandent pas une étude phonologique. Revenant à l’épisode de la madeleine, le narrateur trouve que l’expérience « n’apportait aucune preuve logique, mais l’évidence de sa félicité, de sa réalité devant laquelle les autres s’évanouissaient. » (88) La existence des rimes doit-être appréciées sans une essaye de les expliquer, mais avec une enquête personnelle. 
            La présence de la sonorité significative apparait explicitement dans Du Côté de Chez Swann en deux formes. Le premier cas est dans le contexte de méta-littérature, quand le narrateur décrit son fascination avec la prose de Bergotte : « Aussi je lisais, je chantais intérieurement sa prose, plus dolce, plus lento peut-être qu’elle n’était écrite. » (142) Ici le narrateur partage la paranoïa du lecteur. Il se demande si sa lecture était écrite avec l’intention d’être lu avec de l’intérêt à la musicalité du texte. Les actions du narrateur forment celles du lecteur, qui sont mise en marche par l’invitation de prendre le même risque avec le texte de Proust que le narrateur a prenait avec Bergotte.
            La deuxième fois que le narrateur s’intéresse à la sonorité est tout à la fin de Combray.  Il parle de « la lumière orangée qui émane de cette syllabe: ‘antes’ » en pensant à la famille de Guermantes (217-218). Le paragraphe qui suit contient les mots, dans cette ordre avec les répétitions y inclus, tant-étranges-revanche-tant-anciens-conséquent et pourtant-possédant-ayant effectivement-étrange-demeurant, et puis quatre répétitions du nom Guermantes. Le son « antes » préoccupe le narrateur, puis c’est par tout dans le texte qui suit cette déclaration. D’une manière, on pourrait lire cette résonance comme symptôme de l’intérêt du narrateur, avec son voix personnelle et intérieur qui lui trahi. Mais plus puissant est l’effet sur le lecteur. Attrapé dans les sons de sa lecture, « antes » lui envahi le paysage sonore. Sans avertissement, « antes » devient un son inévitable. Le lecteur se trouve en même condition que le narrateur : fixé par cette syllabe. La sonorité uni le lecteur et le narrateur, et les placent dans le même état. 
            Une particularité de ce paragraphe souligne un lien qui persiste dans le livre. Dans la  série de « antes, » l’apparence finale de la syllabe se trouve  avec une allusion à l’église de Combray. Il parle de « Gilbert de Guermantes, dont je ne voyais aux vitraux de l’abside de Saint-Hilaire que l’envers de laque noire...” (218) Dans une autre instance de la poétique dans la prose, l’église est aussi présenté (l’emphase et le mien, pour démontrer les rimes):
   Enfin, en continuant à suivre du dedans au dehors les états simultanément juxtaposés dans ma conscience, et avant d'arriver jusqu'à l'horizon réel qui les enveloppait, je trouve des plaisirs d'un autre genre, celui d'être bien assis, de sentir la bonne odeur de l'air, de ne pas être dérangé par une visite; et, quand une heure sonnait au clocher de Saint-Hilaire, de voir tomber morceau par morceau ce qui de l'après-midi était déjà consom […] fatigues prises, pendant la lecture du livre, à la suite de son héros. Et à chaque heure il me semblait que c'était quelques instants seulement auparavant que la précédente avait sonné; la plus récente venait s'inscrire tout près de l'autre dans le ciel et je ne pouvais croire que soixante minutes eussent tenu dans ce petit arc bleu qui était compris entre leurs deux marques d'or. Quelquefois même cette heure prématurée sonnait deux coups de plus que la dernière; il y en avait donc une que je n'avais pas entendue, quelque chose qui n'avait pas eu lieu pour moi; l'intérêt de la lecture, magique comme un profond sommeil, avait donné le change à mes oreilles hallucinées et la cloche d'or sur la surface azurée du silence. Beaux après-midi du dimanche sous le marronnier du jardin de Combray, soigneusement vidés par moi des incidents médiocres de mon existence personnelle que j'y avais remplacés par une vie d'aventures et d'aspirations étranges au sein d'un pays arrosé d'eaux vives, vous m'évoquez encore cette vie quand je pense à vous et vous la contenez en effet pour l'avoir peu à peu contournée et enclose--tandis que je progressais dans ma lecture et que tombait la chaleur du jour--dans le cristal successif, lentement changeant et traversé de feuillages, de vos heures silencieuses, sonores, odorantes et limpides. (132)

Ce passage contient la méta-littérature, et aussi la sonnerie de l’église. Ces deux motifs sont souvent présents quand les rimes sont utilisées en force. Ce n’est pas à dire qu’ils soient des mots-clefs, non plus qu’ils soient des symboles, mais ils sont des liens qui unissent et annoncent les rimes. En plus, entendre l’heure sonner pendent qu’on lit est une expérience probablement provoqué par A la Recherche Du Temps Perdu, alors cela fait approcher le lecteur à l’espace du livre. Mais les longues phrases, tires par les rimes et avançant en rythme chantant, rend le lecteur paresseux. Le lecteur se fatigue en prenant de la signification du texte par sa propre force de concentration. Le lecteur perd sa fidélité à l’idée qu’il y a quelque chose à trouver. Il se trouve, comme le narrateur avec sa madeleine, conscient seulement de l’effet et non le contenu. Et si ce n’était pas assez, le narrateur parle directement au lecteur : à ce « vous » mystérieux qui sort de nulle part. En ce moment, le narrateur et le lecteur sont unis par leur action, leur reconnaissance mutuel, et leurs états mures et sans soucis.
            A la page 115, « la tour Saint-Hilaire » revient, et elle est poursuit par une séries de /i/ : retenti-bénit-lui aussi-familièrement-église-assis-assiettes-Mille et Une Nuits-appesantis. Ces détailles mondaines explique le diner du narrateur avec tous les petits détails quotidiennes de l’environnement. Ce ne sont pas des détails essentiels, et leur puissance se trouve dans leur importance subjective. Ils sont ce qui sépare les mémoires racontes et les souvenirs éblouissants. Le narrateur en fait clair sa position contre « la mémoire volontaire, la mémoire de l’intelligence, et comme les renseignements qu’elle donne sur le passe ne conservent rien de lui. » (88) Ses détails ont le même ton que les souvenirs sans forme ni but, parce qu’ils en sont des éléments de cette sorte de souvenir.
Une autre des séries de rimes intérieures se trouve à la page 214, quand le narrateur regard les garçons qui essayent d’attraper les poissons avec leurs carafes. Les mots poissons-enclose-contenant-flanc-transparents-contenant-courant ont des sons en commun. La phrase continue :
“[…] évoquaient l’image de la fraicheur d’une façon plus délicieuse et plus irritante qu’elles n’eussent fait sur une table servie, en ne la montrant qu’en fuite dans cette allitération perpétuelle entre l’eau sans consistance où les mains ne pouvaient la capter et le verre sans fluidité ou le palais ne pourrait en jouir. Je me promettais de venir la plus tard avec des lignes;” (214)
« L’allitération » et les « lignes » font allusion à la littérature sans le donner trop de signifiance. Puis, les mots et les sons de cet épisode ressemblent la fin de la citation du page 132 : « L’eau vive, » suivi par « contenez, » « contournée, » et « enclose » ressemble la  structure de la citation des garçons dans la Vivonne. La, l’analyse conscient crée un lien ou le lecteur qui a vraiment trouvé l’état adsorbant de les souvenirs n’aurait pas vue. Mais, au même temps, le lecteur pourrait très bien avoir gardé le sens du passage à la page 132 qui précédait l’incident à la rivière. Non les mots exactes, mais la vague familiarité d’avoir peut-être lu, peut-être entendu ce passage ou un passage un peu pareille. Cette expérience est plus proche à celle du narrateur qui revive ses sentiments, maintenant plus faibles et fanés, de son passe ancien.
L’histoire se développe, et le lecteur garde des petites traces de ce qu’il vient de lire. Soit la sonnerie des clochers pendent sa lecture, soit l’eau courant, soit des murmures familiers qui rend les souvenirs du narrateur plus proches mais moins atteignable. Le lecteur se fait partie de l’enquête du narrateur, parce que lui aussi se trouve au milieu des histoires mi-compris, des sons retrouve sans origine et sans but, et des idées qu’on ne croit avoir jamais perdu.

           



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